Le performeur chypriote qui n’a de cesse de déconstruire les clichés de la masculinité prend pour point de départ une icône de la figure masculine en Belgique, celle des peintures de Magritte. Simple et esthétique en apparence, complexe voire vertigineux dans ses significations multiples.

 

PASHIAS (CY)

Prenant pour départ La Décalcomanie de Magritte, la réflexion initiale veut creuser des questions de réalité et d’illusion, de but inatteignable de la représentation, mais s’inscrit aussi dans le parcours de l’artiste comme une pièce aérienne faisant suite à une pièce terrienne – dans les deux cas les éléments naturels étant évoqués par des matériaux à l’artificialité flagrante. La silhouette masculine découpant un ciel nuageux de Magritte, depuis longtemps devenue un poncif de marketing touristique qui nous empêche de voir l’oeuvre d’art originelle, est le motif d’un costume qui sera lui-même le point de départ de la performance.

PASHIAS a présenté des performances et des expositions solos à Chypre et en Grèce tout en participant fréquemment à des expositions collectives et des festivals internationaux. Plus spécifiquement, il a collaboré avec des organismes culturels tels que Marina Abramovic Institute, l’Estonia Contemporary Art Museum, l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon, la Biennale méditerranéenne d’art contemporain et le Festival international d’art de Toulouse. PASHIAS a cofondé en 2013 Epitelesis – Performance Art Foundation, une plateforme internationale pour le soutien d’activités culturelles.

Infos

DATE CONTENU
2019/05/042100 04.05.2019
21:00
Studio Thor, Bruxelles
 

Des cigarettes (sans nicotine) seront fumées pendant la performance.

[Redux]

Pour sa dixième édition – et la première dans ce nouveau contexte – le festival s’intitule «redux» (du terme latin qui signifie la restauration à l’identique, mais aussi le retour, ce qui revient). De nombreuses œuvres y interrogent le fait de revivre (un moment), de refaire (une action), de recommencement, de renouveau : des idées qui semblent en opposition avec ce qu’on croit savoir de l’art de la performance. On verra le contraire à travers les vingt-deux performances proposées, avec des artistes venus de loin (le body artist californien Ron Athey ou l’artiste féministe afghane Kubra Khademi), mais aussi des performeurs belges emblématiques, comme Gwendoline Robin ou Claude Cattelain.  Plusieurs  propositions seront musicales, voire festives. TROUBLE voyagera aussi sur les ondes de Radio Panik, passera par les audaces des jeunes artistes de la Cambre, ou prendra le temps de moments de réflexion, philosophique et critique. Le festival s’inscrira fortement dans son quartier, en particulier dans ses environs immédiats, du préau d’une école à la crypte d’une église, d’une mystérieuse impasse à la place de Saint-Josse voisine… Avec plusieurs propositions pour un nombre de spectateurs limité, les premiers arrivés seront les mieux servis. Un parcours aux multiples trajets possibles, imaginé par le curateur Antoine Pickels, à vivre pour un soir, une journée, un week-end, ou pour une immersion de quatre jours.

Partenaires

En partenariat avec: BOZAR Performing Arts, ENSAV-La Cambre, Infini Théâtre, Master en arts du spectacle vivant de l’ULB, Radio Panik, Ten Noey, Unité pastorale Les Coteaux, Lycée Guy Cudell. Avec l’aide de: Fédération Wallonie-Bruxelles/Promotion de Bruxelles, Service public francophone bruxellois, Wallonie-Bruxelles International, Commune de Saint-Josse, visit.brussels.

À propos

TROUBLE est depuis 2005 le rendez-vous international de la performance à Bruxelles. Après neuf éditions dans différents lieux (Halles de Schaerbeek, La Bellone, Bozar, ISELP, Bains : Connective, espace public…), et une parenthèse de quelques années, le festival revient dans un format plus convivial. C’est le Studio Thor – le lieu occupé par la compagnie du chorégraphe Thierry Smits – qui en sera l’épicentre désormais.

Trouble: philosophie

TROUBLE réunit, sur quelques jours et à travers des programmations composées et denses, de nombreuses propositions artistiques, hors normes et hors formats usuels. Des performances passant par les corps, mais créées par des artistes venus tant des arts visuels que de la danse contemporaine, du théâtre expérimental, des arts numériques, de la musique ou de la scène nocturne… pour un brassage des familles artistiques et des publics. Plutôt que des spectacles à consommer, de véritables expériences à vivre : de l’engagement de soi, de la prise de risque, de la vulnérabilité, de l’interactivité. Un équilibre entre figures locales et artistes internationaux – souvent des découvertes pour le public belge. Une programmation faisant la part belle aux femmes, aux queer, aux personnes racisées ou minorisées, pour une vision de l’art plus diverse. Une place donnée aux artistes émergents, grâce à la collaboration avec le cours de performance de l’école d’art de la Cambre. Une dimension réflexive exigeante, mais qui n’exclut pas une dimension festive engageante!

Billetterie

Prévente uniquement via visit.brussels dès le 28 mars.

Tarifs

Pass festival : 35€

Pass 1 jour: 15€ (12€ étudiant -25ans)

Réservations spécifiques

Certaines propositions sont en petite, voire très petite jauge, pour celles-ci nous vous invitons – suite à l’achat de vos passes – à réserver auprès de notre équipe sur info@thor.be ou au +32 (0)2 223 26 00.

Accès

Studio Thor, rue Saint-Josse 49, 1210 Bruxelles

Stib: métro 2/6 (Madou), bus 29/63/59 (Saint-Josse), bus 57 (Gutenberg) Villo: station Place Saint-Josse. Vélo: merci d’attacher vos vélos place Saint-Josse.

Circulation

La billetterie est située au Studio Thor. Vous y avez rendez-vous pour récupérer vos bracelets.

La majorité des propositions artistiques se tiennent au Studio Thor. Les autres se situent dans un rayon de cinq minutes à pied maximum: Crypte de l’église, cour du lycée Guy Cudell, salle Sapiens… L’Agent Trouble vous guidera.

Un contrôle systématique des bracelets est effectué à l’entrée.

Contact

info@thor.be

+32 (0)2 223 26 00

Trouble #11 © Stanislav Dobak